Sa fiche wikipedia commentée
Sylvie Pialat née Danton révolutionnaire ! naît le 9 juin 1960 à Paris. Son père, conseiller commercial chez Renault, la rêve scientifique. Elle fait donc un baccalauréat C. Oh pas de bol ! Elle est élève au lycée Carnot (Paris) et milite à la Ligue communiste révolutionnaire. Ah voilà ! C’est bien une Danton alors !?
Elle est inscrite en hypokhâgne, travaillant en parallèle comme serveuse dans des bars rue Volta Et alors ? Y’a pas de sot métier ! Lors du concours d’entrée à l’École normale supérieure, elle quitte la salle d’examen et choisit de faire carrière dans le cinéma. Ça, c’est vraiment toi, ça se sent que c’est toi !
Elle commence dans l’équipe du film Le Destin de Juliette (1982) puis reprend ensuite son emploi de serveuse dans un restaurant argentin. Aïe. Elle reçoit alors un appel ouf ! de Cyril Collard, une nuit fauve, certainement alors assistant de Maurice Pialat, qui vient de renvoyer l’équipe régie à quelques jours du début du tournage de À nos amours Ben oui, il avait son caractère, le Maurice !
Ce n’est qu’à la fin du tournage que naît une relation amoureuse entre le cinéaste et la femme de 22 ans. Quand il n’était pas en boule, c’était aussi un séducteur le Maurice ! Elle continue par la suite de travailler avec lui, parfois créditée au générique comme scénariste ou co-scénariste (Police, Sous le soleil de Satan) ou comme productrice (Van Gogh). Maurice pouvait être chafouin ! Malade, Maurice Pialat tourne son dernier film, Le Garçu, largement autobiographique en 1995.
Entre cette date et sa mort en 2003, elle se consacre à soigner son mari et à l’éducation de son fils. Là, je suis témoin : Sylvie a été littéralement géniale : patiente, amoureuse, grandiose. Elle devient productrice en 2005, quand la photographe Marie- Laure de Decker, envisage de partir pour le Tchad filmer une grande fête peule. Ça fait la différence avec les autres producteurs… Ils ne misent que sur des coups sûrs, elle adore les outsiders venus de la quatrième dimension.
En 2012, alors que sa société de production est au bord du dépôt de bilan, bon, ça paye pas toujours, la qualité, mais ça c’est la faute au public, hein elle trouve finalement un investisseur et enchaîne les films à succès : La Religieuse, L’Inconnu du lac, À perdre la raison et Timbuktu.
Et aujourd’hui… c’est notre présidente, et on en est fier, pour cette deuxième édition du Festival du Film Politique !